Que cache véritablement la colère ? Nous avons fait appel à deux spécialistes de l’entreprise et de ses rapports humains pour comprendre en profondeur cette émotion. Ce n’est pas un secret, la colère, s’il elle n’est pas utilisée à bon escient, est potentiellement néfaste, surtout dans le monde de l’entreprise.
La colère vient régulièrement perturber notre vie personnelle et professionnelle. Se confronter à la colère de l’autre, mieux comprendre la sienne ou savoir l’évacuer sont les objectifs de notre formation.
On trouve la colère personnelle, un sentiment profond qui nous envahit soudainement. Tenter de l’accueillir, puisqu’on ne peut l’éviter, permet déjà de se tirer de situations délicates. Puis l’irritation de l’autre, à laquelle il faut être capable de faire face afin de l’apprivoiser.
Mais il existe une colère saine, qu’il est bon d’exprimer : quand un collaborateur ne prévient pas de son retard, par exemple. Dans cette situation, trois types de colère sont contre-productive : colère inhibée, vous ne manifestez qu’à peine votre gêne. Exacerbée, vous enguirlandez ce pauvre collègue qui dispose par ailleurs d’une excuse valable, déguisée, vous le faites culpabiliser.
Pour sortir de cette impasse, il importe de cultiver une colère saine qui s’acquière par la pratique, grâce à différentes méthodes comme les « 3 phrases » ou encore les « 4 P ».
Alors, êtes-vous prêt à vous confronter à la colère, cette émotion méconnue ?
Après avoir été responsable de formation de l'université Paris 9 Dauphine et directeur à Cegos, Jean-Louis Muller est consultant indépendant. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et notamment directeur du Guide du management et du leadership paru chez Retz.
Emmanuel Portanéry intervient en formation et en coaching dans les domaines du management, du leadership, de la négociation et du développement personnel pour les dirigeants et les cadres à haut potentiel.